Peut-on encore respirer ?

Les marques ont peur : peur de la dégringolade spontanée, peur de froisser, peur d’être jugées ou encore boycottées. Car aujourd’hui, la liberté est paradoxale : totale et dictatoriale à la fois. Totale pour le consommateur dans sa toute puissance, et presque dictatoriale pour la marque, bridée par le jugement intransigeant.

Tout choque, tout scandalise et un rien devient hashtag : si l’on regarde de près les films et émissions d’il y a 10 ans, ceux-ci n’auraient jamais été publiés aujourd’hui.

Une phrase sur deux aurait fait scandale sur les réseaux sociaux, seraient relayées par les associations et alimentées par les journalistes. Il est compliqué pour une marque aujourd’hui de se démarquer sans choquer, de faire de l’humour sans que cela soit mal interprété : il est compliqué de s’exprimer lorsque l’on se sent scruté.

Sexisme, politique, racisme, écologie et tant d’autres sujets auxquels il est impératif de veiller car, une seule erreur est fatale, même si celIe-ci est involontaire. L’indulgence envers les marques n’a plus sa place, il est alors plus simple de rester dans le moule et de montrer aux consommateurs, ce que l’on pense qu’ils veulent voir.

Pour résumer, le consommateur est las de la marque qui ne se renouvelle pas et la marque a peur du consommateur, donc ne se renouvelle pas : un cercle vicieux, une relation conflictuelle, un problème à résoudre…. 

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